LA FSPF PROVOQUE LE GEL DES NEGOCIATIONS SUR LES CLASSIFICATIONS ET LES SALAIRES
La FSPF a récemment communiqué que « faute d’ouverture des négociations avec l’Assurance Maladie, la FSPF suspend les travaux de revalorisation des salaires et des classifications dans la branche ».
La Fédération nationale FO des métiers de la Pharmacie, première organisation syndicale représentative en Pharmacie d’Officine, s’indigne de cette décision.
Après avoir ouvert une négociation sur les classifications avec les interlocuteurs sociaux, la FSPF ferme la porte et prouve ainsi que la motivation première était simplement de faire pression sur l’Assurance Maladie pour justifier une revalorisation de la marge des pharmaciens.
Les 120 000 salariés de la branche apprécieront d’être les victimes collatérales d’un bras de fer entre les représentants des employeurs et la Sécurité Sociale que, par ailleurs, ils contribuent à financer.
Le « choc d’attractivité » promis est très loin ! Non seulement, les chambres patronales ne répondent pas à l’urgence de revalorisation de la rémunération et du déroulement de carrière de leurs salariés mais, pire encore, ils utilisent ces derniers comme « otages » dans les négociations avec l’Assurance Maladie…
A l’évidence, la pénurie de professionnels diplômés et la faible attractivité de nos métiers mériterait une toute autre stratégie !
Nous appelons la FSPF à revoir sa position afin d’adopter une politique volontariste et dynamique, seule capable de faire face aux difficultés actuelles de recrutement et au découragement de nombreux salariés de l’Officine.
Fait à Paris, le 21/11/2023
La FSPF a récemment communiqué que « faute d’ouverture des négociations avec l’Assurance Maladie, la FSPF suspend les travaux de revalorisation des salaires et des classifications dans la branche ».
La Fédération nationale FO des métiers de la Pharmacie, première organisation syndicale représentative en Pharmacie d’Officine, s’indigne de cette décision.
Après avoir ouvert une négociation sur les classifications avec les interlocuteurs sociaux, la FSPF ferme la porte et prouve ainsi que la motivation première était simplement de faire pression sur l’Assurance Maladie pour justifier une revalorisation de la marge des pharmaciens.
Les 120 000 salariés de la branche apprécieront d’être les victimes collatérales d’un bras de fer entre les représentants des employeurs et la Sécurité Sociale que, par ailleurs, ils contribuent à financer.
Le « choc d’attractivité » promis est très loin ! Non seulement, les chambres patronales ne répondent pas à l’urgence de revalorisation de la rémunération et du déroulement de carrière de leurs salariés mais, pire encore, ils utilisent ces derniers comme « otages » dans les négociations avec l’Assurance Maladie…
A l’évidence, la pénurie de professionnels diplômés et la faible attractivité de nos métiers mériterait une toute autre stratégie !
Nous appelons la FSPF à revoir sa position afin d’adopter une politique volontariste et dynamique, seule capable de faire face aux difficultés actuelles de recrutement et au découragement de nombreux salariés de l’Officine.
Fait à Paris, le 21/11/2023
Olivier CLARHAUT
Secrétaire fédéral Pharmacie d’Officine
Secrétaire général adjoint
Sylvia VEITL
Secrétaire Générale